Le rôle du contrôleur de gestion
On peut dire qu’il existe une parenté entre l’exercice auquel l’Ecole vous soumet, le fameux mémoire professionnel, et ce métier particulier qu’est le contrôle de gestion.
Souvenez-vous : le mémoire professionnel vous apprend à distinguer les objectifs à atteindre des moyens d’atteindre ces objectifs, de façon à éviter de sombrer dans le « y’a qu’à faire ceci, faut qu’on fasse cela », sans préciser comment le faire.
Eh bien, le métier de contrôleur de gestion consiste à compléter cette distinction d’un troisième élément, en aval de ce qui a été décidé quant aux objectifs à atteindre et aux moyens de les atteindre : le compte-rendu de ce qui a été fait.
Autrement dit, le contrôleur de gestion doit s’assurer que ce qui a été décidé en amont a bien été réalisé conformément aux recommandations : pour cette partie de sa mission, c’est un contrôleur de l’efficacité des opérations menées.
Les missions du contrôleur de gestion
Mais son métier ne s’arrête pas là : il est en charge d’un tableau de bord comprenant des indicateurs de performance qui doivent montrer un alignement, le plus droit possible, entre la stratégie adoptée en amont et l’opérationnel en aval ; il doit informer régulièrement – généralement mensuellement – les acteurs opérationnels autant que les décideurs stratégiques en se servant d’outils de pilotage et de reporting qui permettront de suivre au plus près ce qui a été fait et ce qui reste à faire.
En somme, le contrôleur de gestion ne se contente pas d’appliquer la technique, certes pertinente en tant que telle, du SWOT, comme on dit en anglais, et plutôt MOFF en français : Menaces-Opportunités-Forces et Faiblesses ; il inscrit sa matrice MOFF dans un tableau de bord plus général et prospectif, qui ne se contente pas des chiffres du passé – car des chiffres du présent inscrits dans une matrice MOFF deviennent forcément des chiffres du passé au moment où on les analyse – mais l’introduit dans un mouvement dynamique où se dessine un équilibre entre les indicateurs financiers et les indicateurs non-financiers internes à l’entreprise.
Les compétences requises pour ce métier
Il faut au contrôleur de gestion des compétences certaines en analyse des coûts, en comptabilité analytique, mais son expertise la plus attendue se trouve dans le choix des indicateurs-clés des tableaux de bord.
Un très beau métier, on le voit, de plus en plus indispensable dans notre monde exposé à de multiples incertitudes et où le risque augmente. Un métier où plus qu’ailleurs il faut faire preuve de méthode et de sérieux.
Ces qualités professionnelles, vous les avez peut-être déjà en gestation au fond de vous-même, mais notre Ecole, qui vous offre la possibilité d’une formation à la fois théorique et pratique, vous accueille pour acquérir les compétences nécessaires à leur épanouissement.